La soif de Dieu est une note permanente de notre existence terrestre
Nous sommes attirés vers Dieu, assoiffés d’être éternellement unis à lui ; et lui-même, il nous attend avec amour.
Alors le Seigneur Dieu façonna l’homme avec la poussière du sol, et il lui insuffla dans les narines un souffle de vie, et l’homme devint un être vivant (Gn 2, 7). Nous sommes attirés vers lui, assoiffés d’être éternellement unis à lui ; et lui-même, il nous attend avec amour. La soif de Dieu est une note permanente de notre existence terrestre ; nous nous préparons même à mourir avec elle. Le Christ lui-même avant de mourir sur la Croix s‘écria : J’ai soif. Et il eut faim (Mt 21, 18), et il eut soif, et il fut dans l’angoisse (cf. Lc 12, 50), pour que nous connaissions le Père. Nous aussi, nous languissons sur terre, accablés par cet interminable et cauchemardesque spectacle de violences, de meurtres et de haine ; nous avons soif d’arriver vers le Père, et nous invoquons le Nom de son Fils unique :
Seigneur, Jésus-Christ, Fils de Dieu, aie pitié de nous.